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     Dimanche pluvieux...? 

    Créé à partir d'une capture d'écran de la météo de mon bureau pc...

     

     

     Dimanche pluvieux...?

     


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    Ils n'annonçaient pas le Printemps...

     La bicyclette a été véritablement le premier moyen de locomotion des policiers.

    L'agent cycliste à été créé par le Préfet de Police Louis Lépine en 1900

    pour assurer une surveillance de nuit dans les quartiers de Paris.

    Les agents cyclistes patrouillaient par deux sur l'arrondissement où ils étaient affectés.

    Ils pouvaient également apporter des plis dans les commissariats limitrophes.

      Ils n'annonçaient pas le Printemps... 

     Les candidats étaient formés à l'école Pratique des Gardiens Cyclistes

    pour intervenir sur des missions de surveillance et d'intervention.

      Ils n'annonçaient pas le Printemps...

         Leur efficacité entraîna la création d'une Brigade cyclistes en 1901

    et leur surnom "Hirondelles"

    leur fut donné parce que leur vélo portait ce nom,

    et leur pèlerine flottant au vent leur donnait une silhouette évoquant l'oiseau du même nom.

      Ils n'annonçaient pas le Printemps...

      La Sûreté Nationale équipait ses agents de vélo "Hirondelle"

    provenant de la célèbre manufacture de St Etienne "Manufrance".

    La Sonnette est siglée " Sûreté Nationale".

      Ils n'annonçaient pas le Printemps...

      Les candidats étaient formés à l'école Pratique des Gardiens Cyclistes

    pour intervenir sur des missions de surveillance et d'intervention.

    A La différence de la Sûreté Nationale, la Police Parisienne étant une police Municipale jusqu'en 1966,

    les agents cyclistes achetaient le vélo de leur choix et recevaient une prime d'achat puis une prime d'entretien.

    Le vélo leur appartenait.

    En 1950 il y avait 2819 hirondelles à Paris et 2644 en Banlieue .

    Puis avec l'arrivée des moyens mobiles 2 roues à moteur leur nombre à décliné jusqu'en 1983.

     Les "hirondelles" disparurent en 1984.

     

    Ils n'annonçaient pas le Printemps...

    Mais espérons que celles-ci ne disparaitront pas avant longtemps !

    Et qu'enfin nous les verrons arriver...

    Nous annoncer le Printemps !

     

     

     

     


  •  Pour la communauté de Véro

    MUSIQUE A COEUR OUVERT  (sur OB)

    Le président  : José nous demande du...

     

     

      Et pour commencer la semaine de la francophonie

    mes choix se sont portés naturellement sur

    du Blues ...français qui a fait sa place dans ce style de musique...

    Puisque le Blues  tel qu'on le connait actuellement tire ses origines des chants simples,

    d’origine africaine et perpétués par une tradition orale, que les esclaves noirs américains

    chantaient au 19ème siècle dans les champs de coton du Mississipi pour supporter leurs pénibles tâches.

     

     

      

     

     

     

     

     

    Le Blues évolue avec son temps.

    D’abord acoustique et principalement interprété à l’harmonica et à la guitare acoustique

    qui restent la base du blues, il a évolué vers des formes électriques intégrant la guitare électrique,

    le piano et l’orgue et même des sections de cuivre.

     

    Du Blues sous le ciel gris...

     

     


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     Photo du jour... 

                                                                                                                                                                               Cliché de Mireio

     

    « L'optimisme, c'est voir la vie à travers un rayon de soleil. »

     Carmen Sylva

     Bonne soirée !

     


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    Pourquoi à Avignon ?

     

     Pourquoi les Papes en Avignon ?

    Le règne de Philippe le Bel est marqué par ses différends avec le pape Boniface VIII,

    qui a alors d'autres préoccupations (conflits avec les Aragonais de Sicile et les Colonna),

    se trouve dans l'embarras et, en dépit de son caractère hautain, cède bientôt.

    Les bulles Romana mater (février 1297) et Etsi de statu (juillet 1297) donnent au roi gain de cause.

    Ce dernier document contient une renonciation formelle aux prétentions émises pour la défense des biens ecclésiastiques

    contre l'arbitraire des rois..

    Cependant, en 1302, Boniface VIII déclare la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel,

    et par ce biais la supériorité du pape sur les rois.

    Philippe le Bel réunit un concile des évêques de France pour condamner le pape,

    ainsi que des assemblées de nobles et de bourgeois à Paris

    (précurseurs des états généraux, qui apparaissent pour la première fois sous son règne).

     

    Le roi cherche l'appui de tous ses sujets afin de légitimer la lutte qu'il mène contre le pape.

    Ce dernier menace de l'excommunier et de jeter l'interdit sur le royaume de France.

    Les légistes falsifient la bulle pour la rendre injurieuse au pouvoir civil et à la France.

    Fort du soutien de la population et des ecclésiastiques, le roi envoie alors son conseiller (et futur garde des Sceaux),

    le chevalier Guillaume de Nogaret, avec une petite escorte armée vers l'Italie,

    dans le but d'arrêter le pape et de le faire juger par un concile.

    Nogaret est bientôt rejoint par un ennemi personnel de Boniface VIII, Sciarra Colonna, membre de la noblesse romaine,

    qui lui indique que le pape s'est réfugié à Anagni en Italie.

    Nogaret et Colonna arrivent à Anagni et trouvent le pape seul dans la grande salle du palais épiscopal, abandonné par ses partisans.

    Le vieil homme de 68 ans est assis sur un haut siège, en habit de cérémonie, et ne réagit pas à l'irruption de la troupe armée.

    En voyant Guillaume de Nogaret et Sciarra Colonna approcher, il incline légèrement la tête et déclare :

    « Voici ma tête, voici ma tiare : je mourrai, certes, mais je mourrai pape. »

    Guillaume de Nogaret recule, impressionné, tandis que Sciarra Colonna, dans sa haine de Boniface VIII,

    s'avance insolemment et lui donne une gifle avec son gantelet de fer.

    Sous la violence du coup, le vieillard est jeté à bas de son trône et tombe à terre.

    Peu de temps après, la population de la ville, honteuse d'avoir abandonné le pape, se rue dans le palais et chasse les Français.

    Mais il est trop tard : la violence dont il a été victime a définitivement ébranlé la raison de Boniface VIII.

    Il meurt un mois plus tard, sans reconnaître ses proches et en refusant l'extrême-onction.

    Cet énorme scandale éclabousse Philippe le Bel, bien qu'il n'en soit pas directement responsable,

    mais ceux qui ne le savaient pas encore comprennent qu'il vaut mieux ne pas s'opposer au roi de France.

    Celui-ci trouve d'ailleurs en la personne du nouveau pape Clément V, successeur de Boniface,

    une personnalité beaucoup plus malléable qu'il tient sous son pouvoir.

     

    Clément V, d'origine française, installé par Philippe le Bel à

    Avignon dans le Sud de la France, sera d'une aide précieuse pour anéantir l'ordre du Temple.

    Sources : wiki

     

    Pourquoi à Avignon ?

     De gauche à droite:

    Clément V : (1305 - 1314) La violente querelle qui opposa, au début du siècle, le roi de France Philippe IV le Bel au Pape Boniface VIII entraîna en 1305 l'élection au trône de Saint Pierre d'un prélat français, Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, qui prit le nom de Clément V. Différentes raisons, dont l'affaire des Templiers, l'amenèrent à s'installer en 1309 en Avignon, ville vassale du Saint-Siège et voisine du Comtat Venaissin, propriété effective de l'Eglise depuis 1274. Il n'y séjourna que par intermittence et logea dans le couvent des Dominicains.

    Jean XXII : (1316 - 1334) La nette prépondérance des cardinaux français, rapidement établie au sein du Sacré-Collège, assura ensuite l'élection d'un ancien évêque d'Avignon, Jacques Duèse, qui régna de 1316 à 1334 sous le nom de Jean XXII. L'agitation violente de l'Italie, la turbulence des grandes familles et du peuple romains engagèrent le nouveau Pape à s'installer provisoirement en Avignon. Il fit adapter alors le palais épiscopal, situé au voisinage de la cathédrale, aux nécessités de la cour pontificale et s'attacha à l'agrandir, à le fortifier et l'embellir.

    Benoît XII : (1334 - 1342) (Jacques Fournier) Ce palais, toutefois, parut insuffisant aux yeux de Benoît XII  qui en fit l'acquisition, le démolit et fit construire sur son emplacement, par son maître d'oeuvre Pierre Poisson, une puissante forteresse, vaste et austère, reflétant ses goûts sobres d'ancien moine cistercien.

    Clément VI : (1342 - 1352) (Pierre Roger de Beaufort), aristocrate fastueux, jugeant ce premier palais indigne de la majesté pontificale, en fit bâtir par son architecte Jean de Louvres un second juxtaposé, "le Palais Neuf", de style plus fleuri, et livra l'ensemble des bâtiments aux équipes de peintres que dirigeait Matteo Giovanetti de Viterbe. En 1348, il acheta la ville d'Avignon à la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence.

    Innocent VI : (1352 - 1362)  (Etienne Aubert), préoccupé de pacifier les territoires italiens du Saint-Siège, compléta l'oeuvre monumentale de son prédécesseur.

    Urbain V : (1362 - 1370) (Guillaume Grimoard) s'attacha à étendre les jardins en faisant aménager un verger en contrebas. Il y fit procéder à des travaux d'embellissement, en ajoutant une galerie de repos, la Roma, aujourd'hui disparue.

    Grégoire XI : (1370 - 1378) (Pierre Roger de Beaufort), enfin, n'eut d'autre souci que de rétablir le siège de la Papauté à Rome, ce qu'il réalisa en 1376. A sa mort en 1378, la population romaine organisa de violentes manifestations contraignant les cardinaux à élire un pape italien, Urbain VI. Quelques mois plus tard, les cardinaux français déclarèrent cette élection nulle et portèrent leur choix sur Robert de Genève qui prit le nom de Clément VII.. Ainsi éclata le Grand Schisme d’Occident. Désormais, la Chrétienté était divisée en deux obédiences.

    Clément VII (1378 - 1394)  Benoît XIII (1394 - 1423) Pendant le grand Schisme d'Occident (1378 - 1417), deux "anti-papes" vécurent dans le Palais, Clément VII (Robert de Genève) et...Benoît XIII (Pedro de Luna) qui quitta définitivement Avignon en 1403, après un éprouvant siège de cinq ans.

     

    Pourquoi à Avignon ? 

    Palais des Papes vu de la tour Philippe le Bel

     

    Pourquoi à Avignon ?

    Pourquoi à Avignon ? 

    Pourquoi à Avignon ?

    Après les papes

    Après le départ des Papes, la Ville-Etat d'Avignon et le Comtat Venaissin demeurèrent propriété du Saint-Siège

    et le Palais servit de résidence à des légats, puis à des vice-légats italiens

    jusqu'à la réunion de ces territoires à la France en 1791, pendant la Révolution.

    Pillé en ces temps troublés, il fut ensuite utilisé comme caserne jusqu'en 1906.

    Aujourd'hui propriété de la ville d'Avignon, le Palais des Papes est l'un des monuments historiques les plus visités en France.

     

     

     

    Pourquoi à Avignon ?

     

     

     

     






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