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    "La fée clochette"

    Le muguet...

    Cloches naïves du muguet,

    Carillonnez ! car voici Mai !

    Sous une averse de lumière,

    Les arbres chantent au verger,

    Et les graines du potager

    Sortent en riant de la terre.

    Carillonnez ! car voici Mai !

    Cloches naïves du muguet !

    Les yeux brillants, l'âme légère,

    Les fillettes s'en vont au bois

    Rejoindre les fées qui, déjà,

    Dansent en rond sur la bruyère.

    Carillonnez ! car voici Mai !

    Cloches naïves du muguet !

     

     

    Maurice CARÊME (1899-1978)

     

    "La fée clochette"

     

     

     

     


  • La première guerre mondiale sonne le glas de l’ABSINTHE,

    boisson numéro un de la fin du XIXème siècle, anisé populaire, bouc émissaire de la lutte anti-alcoolique,

    cible numéro un du lobby viticole ressuscité du phylloxéra (parasite de la vigne).

    En 1914, tout alcool titrant plus de 16° est rigoureusement interdit.

     C'est l'heure de L'apéro...

     Il faudra attendre la fin de la guerre pour que ceux ci soient ré-autorisés, l’ABSINTHE exceptée,

    (interdite par décret en 1915).

    Mais l’habitude de l’anisé, frais, mélangé à l’eau va persister.

    C'est l'heure de L'apéro...

     En 1920, l’État français autorise les anisés, jusqu'à 30° d'alcool

    (de peur que l’ABSINTHE ne refasse surface).

    Autour de MARSEILLE, la tradition de l’apéro est bien vivante :

    eau fraîche, anis et réglisse se marient et s’enrichissent d’autres macérations de plantes aromatiques.

    Il existait déjà des ABSINTHES marseillaises à base de badiane et de réglisse (anis étoilé plutôt qu’anis vert).

    C'est l'heure de L'apéro...

     Le rythme et la «bonne vie provençale»

    vont donc favoriser très naturellement une production de ces apéritifs anisés,

    sans cesse réinventés au gré des inspirations des patrons de bar et des marchands de vin,

    et ceci dans une totale illégalité.

    C'est l'heure de L'apéro...

     A la fin des années 20, un jeune commercial de 23 ans,

    fils d’un négociant en vin, s’empare de l’idée et, coup de génie, commercialise un apéritif anisé à son nom.

    Bravant les autorités,

    C'est l'heure de L'apéro...

     Paul RICARD distribue largement cet alcool interdit.

    Il est constamment mis à l’amende par les autorités de police et de douane.

    Après un intense travail de lobbying, il obtient par décret en 1932 l’autorisation d’exploitation.

    Les amendes sont donc transformées en taxes.

    Paul RICARD devra trouver un nom à sa boisson et sera sommé de la définir.

    C'est l'heure de L'apéro...

     Sa recette est donc dans le domaine public et se nommera «PASTIS»,

    du provençal « pastisson » et de l’italien «pasticchio», synonyme de mélange, d’amalgame.

    Le PASTIS est officiellement né.

    Paul RICARD aura commercialement trois ans d’avance sur la concurrence.

    Le succès est fulgurant.

     C'est l'heure de L'apéro...

     PERNOD, l’initiateur de l’ABSINTHE en France profite de l’autorisation en sortant son « PERNOD »

    mais n'indiquera pas l'appellation PASTIS sur ses bouteilles.

    Pourtant, il s’agit bien d’un anisé de la même famille.

    C'est l'heure de L'apéro...

     En 1936, les premiers congés payés popularisent définitivement le PASTIS

    et l’instituent comme premier apéritif en France.

    Et enfin, en 1938, RICARD obtient pour tous les anisés l'autorisation de commercialiser à 45° au lieu de 40°.

     C'est l'heure de L'apéro...

     Durant la seconde guerre mondiale, les alcools au-dessus de 16° sont à nouveau interdits.

    Il faudra attendre 1951 pour que soient ré-autorisés le PASTIS) et tous les autres alcools forts.

    PERNOD engage enfin la riposte et sort son 51 avec l’appellation «PASTIS DE MARSEILLE».

    La guerre est engagée entre les deux producteurs jusqu’à ce qu’en 1974

    un rapprochement et une fusion aient lieu sous l’impulsion des dirigeants des deux entreprises.

     C'est l'heure de L'apéro...

     Le groupe PERNOD RICARD aura le succès et l’extension qu’on lui connaît.

    Il verrouillera le marché en terme de volume de vente, même si une multitude de petits PASTIS voient le jour.

    Toutes les distilleries d’ABSINTHE survivantes sortiront leurs boissons anisées avec en tête 

    le fameux «PONT» de PONTARLIER, distillation d’anis vert en tête.

    A la fin des années 80 apparaissent des PASTIS différents,

    plus complexes, mélanges aromatiques élaborés par macération.

     C'est l'heure de L'apéro...

     HENRI BARDOIN en sera l’instigateur,

    suivi de près par JEAN BOYER, JANOT  

    Le PASTIS nouveau est né.

    Inspiration, créativité et tradition, l’horizon s’ouvre sur une infinité de mélanges subtils,

    d’une richesse insoupçonnée. Ils rivalisent avec les vins.

    La palette est fabuleuse.

     C'est l'heure de L'apéro...

     C’est dans cet état d’esprit que La Maison du PASTIS a vu le jour,

    premier lieu dédié à la diffusion de tous ces bijoux, très simples ou extrêmement complexes.

    Seule la qualité déterminera leur sélection.

    Toutes les différences de goûts sont respectées, pour l’amateur de sieste et de pétanque

    et/ou pour l’amateur de grands vins et de mets raffinés.

     

    Remerciements à:

    Marie-Claude Delahaye, Jacques Sallé, Martine Nouet

    ________________________________________________________________

     

    Et comme en France tout fini par des chansons

    Surtout après quelques .. Pastaga  

     

     

     

    C'est l'heure de L'apéro...

      J'espère que vous avez

     bu lu

    cet article sans modération !

    C'est l'heure de L'apéro...

     


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    Pour la communauté de Melly

    "Tableaux du Samedi"

     

    Marina Dieul

     

     Née dans une famille d'artistes français et canadiens

    ( l'oncle de son père était le peintre canadien de renom Clarence Gagnon )

    Très jeune, Marina Dieul commence à visiter les musées européens...

     

     

     C'est donc tout naturellement qu'elle trouve sa vocation

    artistique et compléte ses études aux Beaux-arts en France.

    Elle obtient son diplôme avec distinction,

    le jury reconnaissant, en particulier, la qualité et l'engagement de son travail.

     

     

     

     Elle se concentre principalement , aux "trompe-l'œil" et aux portraits.

    Sa maîtrise des techniques de peinture lui permet d'aller au-delà de la simple ressemblance

    et d'exprimer l'intériorité de son modèle.

     

     

     

     Les portraits de Marina Dieul se distinguent

    par leur sensibilité, de grâce et d'harmonie.

    Elle est surtout connue pour ses bébés et tout-petits portraits, puissant et délicat à la fois.

     

     

     

    Elle a été commandée par de nombreux notables, dont la famille du Baron Empain.

     

     

     

     

     

     

     


  • C'est Garibondy

    qui en redemande...

     

    Trouves une expression populaire

    se rapportant à ces photos...

     

     

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    C'est surtout prétexte au partage de photos...

     

     

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  • Balade du dimanche 21 avril...

     Un homme et la nature

     

     Jean-Henri Fabre est né le 21 décembre 1823 à Saint-Léons du Lévézou (Aveyron),

    mort le 11 octobre 1915 à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse).

    Homme de sciences, humaniste et surtout un éminent entomologiste est aussi poète.

     

    fabre-working.jpg

     

    En mars 1879, grâce à l'argent que lui rapporte la vente de ses livres,

    Jean-Henri Fabre achète une superbe propriété à huit kilomètres d'Orange,

    sur une terre non cultivée, qu'il nomme Harmas, soit « terre en friche » en provençal,

    à la sortie du village de Sérignan-du-Comtat.

    Il pourra enfin, dans cette nouvelle demeure, se consacrer à son rêve de toujours,

    l'observation des insectes et fera de l’Harmas le premier « laboratoire vivant de la nature » et de l’entomologie.

    Source: wikipédia

     

     

    Un homme et la nature

     

     L'Harmas 

    Une maison de mémoire...

    Première « maison de mémoire » d'un naturaliste à être rénovée en France, ce domaine, dans lequel Jean-Henri Fabre vécut de 1879 à 1915, a bénéficié d'une restauration.

    Le jardin, est riche de 20 arbres historiques et de plus de 500 espèces végétales différentes, dans lequel le naturaliste fit bon nombre de ses observations sur les plantes et les insectes.

     

    Un homme et la nature

     

    A la fin du XIXe siècle, Jean-Henri Fabre fit édifier de hauts murs pour étudier

    en toute quiétude les insectes en milieu naturel.

     

     

    Un homme et la nature

      Herbier de J.H Fabre

     

    Pendant 35 ans, le savant observe, étudie, collecte, fossiles et minéraux,

    insectes et champignons et publie nombre d'écrits sur la vie des insectes...

    En 1922, le Muséum d'Histoire Naturelle devient propriétaire du domaine,

    qui sera classé monument historique en 1998.

     

    Le Naturoptère

     

     

    A deux pas de L'Harmas...

     Le Naturoptère inspiré par les lieux se trouve

    un espace lumineux et didactique consacré aux insectes et aux plantes.

     

     

    Un homme et la nature

     

     

     

    Un homme et la nature

     

     

    Un homme et la nature

     

    On peut aussi y découvrir quelques jolies créations toujours en rapport avec le lieu.

     

    Un homme et la nature

     

    Un homme et la nature

     

     

     

     






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