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"Si on veut connaître un peuple, il faut écouter sa musique."
Platon
Et pour jouer de la musique quelqu'elle soit,
il faut 7 toutes petites notes...( çà c'est de moi...)
C'est Guido d'Arezzo, théoricien de la musique qui, en 1028,
s'inspira d'un hymne des vêpres pour trouver un nom à chaque note de l'octave.
C'est tout simplement qu'il a détaché la première syllabe au début de chaque verset :
Ut queant laxis
Re sonare fibris
Mi ra gestorum
Fa muli tuorum
Sol ve polluti
La bii reatum
Sa ncte Ionaes
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Pour que puissent
résonner des cordes
détendues de nos lèvres
les merveilles de tes actions
enlève le péché
de ton impur serviteur
ô Saint Jean
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Poème écrit par Paul Diacre (730/799) - Hymne à St Jean Baptiste
(Guido d'Arezzo)
Dans un premier temps, la gamme utilisée par Guido d'Arezzo
ne comportait que 6 notes.
On a donc obtenu : ut, ré, mi, fa, sol, la.
Le "si" n'est nommé qu'à la fin du 16ème siècle grâce au moine français Anselme de Flandres.
Le "ut" deviendra "do" au 17ème siècle, sans doute pour une plus grande facilité de prononciation dans le chant.
On lui attribue parfois la main guidonienne sur laquelle sont placées les claves,
et qui, dans le domaine du solfège, équivalait à un instrument de musique .
Elle permettait de visualiser plus facilement les intervalles
et de jouer de la musique, même sans instrument.
Guido d'Arezzo (990-1050) était un moine bénédictin.
Dans sa communauté religieuse de Pomposa (Italie),
il forme les jeunes chanteurs et poursuit ses études de musique liturgique.
Il deviendra théoricien de la musique en inventant la solmisation, ancêtre de notre solfège.
Il s'agit en fait de l'aboutissement de sa démarche d'enseignant.
Car pour faciliter et accélérer l'apprentissage du chant à ses élèves,
il a voulu mettre au point une méthode plus simple et efficace que ce qui existait.
A savoir : la notation alphabétique était en usage avant la trouvaille de Guido d'Arezzo, mais elle montrait des
limites en matière de mémorisation et de chant.
Elle est pourtant encore d'actualité dans les pays anglo-saxons et en Allemagne.
A B C D E F G
La Si Do Ré Mi Fa Sol
Source: ICI
Et voilà ce que l'on peut faire avec quelques petites notes...
Ecoutes !
(Clique sur la petite flèche à l'extrême gauche de la barre)
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L'olivier
vient aussi de se faire "couper les cheveux..." tailler
Le soleil essaie de percer les nuages...
Et entre l 'ombre et la lumière
Voici deux petits clichés
Que je voudrais partager !
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Ma participation " Musique à coeur ouvert"
de
Présidée cette semaine par
Qui veut que l'on parle de
cheveux ...
Quelle idée surprenante !
O----ooo----O
Alors que je portais encore de longues tresses !
Je découvrais un certain Claude François...
Et quand le temps est venu de coiffer mes petites-filles...
Je découvrais une chanteuse venue d'Outre-Atlantique...
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Pour la communauté de Melly
George Dunlop Leslie 1835-1921
George Dunlop Leslie, né en 1835 à Londres, était un peintre de genre,
portraitiste et paysagiste anglais.
Il fut l'élève de son père, le peintre victorien Charles Robert Leslie (1794-1859),
puis de l'académie d'art
de Cary fondée en 1818 par Henry Sass (1788-1844) dans le quartier londonien de Bloomsbury.
De 1854 à 1856, il poursuit ses études à la Royal Academy de Londres.
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