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Ce week-end bon nombre de vacanciers vont prendre la route du retour.
Les vacances se terminent...Tout à une fin, mais c'est pour mieux apprécier les prochaines !
Voici un petit article que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ...
Et comme nous disaient nos parents , une phrase qui nous énervait :
" De mon temps..."
Pourtant comme ils avaient souvent raison !
La route nationale 7, ou RN7, parfois appelée « La Route Bleue »,
est l'une des plus longues et plus célèbres routes nationales de France.
Elle relie Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la Vallée du Rhône,
le massif de l'Esterel et la Côte d'Azur.
Contrairement à une idée fort répandue, elle ne dessert ni Saint-Étienne, ni Marseille......
La Route des Vacances selon le fou chantant, Charles Trenet :
"Il faut la prendre qu'on aille à Rome à Sète, que l'on soit deux trois quatre cinq six ou sept, c'est une route qui fait recette."
Ou plutôt qui faisait recette.
C’est en 1955 que Charles Trenet avait écrit ces paroles en hommage à la nationale 7, la route la plus empruntée de France.
La RN7 démarre du point zéro des routes de France, sur le parvis de Notre-Dame,
et quitte la capitale par la Porte d'Italie.
La Nationale 7 reste dans tous les esprits comme la route la plus mythique de France,
pourtant seul un quart seulement des automobilistes se dirigeant vers Lyon empruntait la Nationale 7 au départ de Paris .
Il reste quelques "vestiges" pour qui prend le temps de s'arrêter...
Pour les nostalgiques un musée à Piolenc tout près de Orange (84)
Pour en savoir plus cliquez sur l'image
Et comme en France tout fini par des chansons...
Evidemment vous ne pouviez pas y échapper...
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Après ma pause estivale, me revoici...
Tambour battant !
à...
Charmante petite commune du Vaucluse
surplombant la Durance,
aux Portes du Luberon.
4085 habitants (2010)
Si vous visitez ce petit village, vous ne pouvez pas passer
à côté de la statue érigée au beau milieu de la place
en la gloire de
" l'enfant du Pays "
- Le tambour d'Arcole -
André ESTIENNE
(Cadenet 1777- Paris 1837)
fils d’un cordonnier il nait sous le règne Louis XVI et connaît dans son jeune âge les premiers soubresauts
de la Révolution, dans sa petite ville.
La mort brutale de son père et l’appel de la patrie l’amène à s’engager à 14 ans comme Tambour.
Il sera de toutes les grandes campagnes dans le bataillon du Luberon
et ménera pendant 15 ans la vie des camps et des combats.
Sa plus belle page d’histoire s’inscrira toutefois au pont d’Arcole où il s’élance, tambour sonnant la charge
et bousculant par son héroïsme les ennemis stupéfaits de tant d’audace.
Sa vie militaire s’arrête après Austerlitz et s’achève tristement.
Dans le tableau de Charles Thévenin ci-dessus,
nous pouvons voir le général Augereau lors de la bataille d'Arcole suivi du jeune tambour.
Sculpté par David au fronton du Panthéon puis par Amy dont le monument s'élève à Cadenet,
glorifié aussi par Frédéric Mistral dans un de ses poèmes provençaux.
Etienne prit également part à la bataille de Marengo, et devint tambour des chasseurs à pied de la garde impériale .
Il fut l'un des premiers à recevoir La Légion d'Honneur.
En 1830, il fut tambour de la garde nationale de Paris.
La légende veut qu'Estienne trouva la mort en se voyant ainsi statufié :
« Chemin faisant, dans les longues rues à parois hautes et dans le va-et-vient bruyant de Paris,
il était arrivé lentement, l’âme malade, au pied du Panthéon éblouissant.
Par là-haut dans les airs, Sainte Marie ! dans le fronton géant, tout neuf alors, ressortaient des statues symétriques,
et, sur la frise, des lettres d’or portaient :
« Aux grands hommes la patrie reconnaissante ! »
Ce que c’est que le sort !
« Tambour, hausse la tête lui crie un passant…Celui qui est là-haut, l’as-tu vu ? »
Vers le temple qui se dressait magnifique, le vieillard leva son front ébloui.
A ce moment, le soleil joyeux secouait sa chevelure d’or sur tout Paris ravi.
Quand le soldat vit avec sa coupole s’élever dans le ciel le Panthéon,
et qu’avec son tambour en bandoulière, battant la charge, comme si c’était vrai,
il se reconnut, lui, l’enfant d’Arcole, tout à coté du grand Napoléon.
Ivre de sa folie première, en se voyant si haut en plein relief, sur les ans, sur les rues, sur les orages,
dans la gloire, l’azur et le soleil, il sentit en son cœur un doux gonflement,
et roide tomba sur le carreau. »
(Frédéric Mistral, Les Iles d’Or)
Passage du Pont d'Arcole (Arc de Triomphe-Paris)
(Toutes les images sont issues du web)
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Historique :
1894 : érigé par souscription, inauguré lors de fêtes organisées les 11 et 12 août,
(jours anniversaires aujourd'hui et demain)
en présence des ministres de la Justice, de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, et des Travaux publics.
Le cortège faisait une visite à la maison d’Etienne André, le tambour d’Arcole.
1943 : dans la nuit du 4 au 5 septembre, des habitants de Cadenet déposent la statue et l’enterrent
dans le champ de Joseph Roux
pour éviter qu’elle soit fondue...!
1945 : elle est réinstallée le 7 octobre.
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