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Par Mireio le 3 Août 2017 à 18:08
il y quelques jours ,lors d'une petite balade dans mon village
J'ai découvert tout à fait par hasard une vielle pompe à incendie,
d'où l'idée de cet article...
Les pompiers ne défilent plus avec leurs pompes et pourtant leur histoire débute avec une pompe.
« Pompier » désigne à l’origine un constructeur de pompe (c’est au 17e siècle qu’apparaissent les premières pompes)
puis, à partir du milieu du 18e siècle, le terme s’appliquera à
« l’homme faisant partie d’un corps organisé pour porter secours en cas d’incendie ».
C’est après la Révolution que le pouvoir central légiférera et chargera les municipalités de prendre
des précautions convenables pour prévenir et faire cesser les incendies (1790).
Par la suite, les communes sont dans l’obligation de disposer, dans la mesure du possible,
d’une pompe à incendie (loi du 6 octobre 1791).
En effet, en cette fin de siècle et au début du 19e siècle,
la possession d’une pompe conditionne la formation d’une compagnie de pompiers.
Peu de communes cependant sont assez riches pour assumer l’achat de ces pompes.
Une circulaire du ministère de l’intérieur du 6 février 1815 précise que la désignation des pompiers
est réservée aux maires mais que les sous officiers sont désignés définitivement par le préfet.
Ce sont des civils (sauf à Paris depuis 1811) qui sont indépendants des gardes nationaux
et ne sont pas chargés du service d’ordre.
(source texte : http://lagrenouillememoire.blogspot.fr/)
Tout est calme...Ce jour là
Pas de sirène ni de camions rouges...
La recrudescence de violents incendies meurtriers
et les progrès techniques vont accélérer
la modernisation des matériels.
La lutte contre les incendies demeure la principale mission des corps de Sapeurs Pompiers
mais reste une prérogative communale.
L'association de plusieurs communes pour entretenir un corps est autorisée à partir de 1925.
1932 :
le "18" est attribué par les P.T.T. pour l'alerte des S.P.
Après la 2ème guerre mondiale, les corps de S.P. ont considérablement évolué.
Leurs missions sont étendues.
On assiste désormais à une coopération et une coordination entre les différents corps,
nécessaires par l'accroissement des risques
due à l'évolution dans le domaine des transports et des communications.
20 mai 1955 :
les services départementaux d'incendie et de secours sont crées. Placés sous l'autorités du préfet
ces services, avec à leur tête un inspecteur, sont chargés de la bonne distribution des secours et de leurs fonctionnement.
Chaque commune d'un département est défendue par des centres de secours d'un 1er et 2 ème appel.
Le 25 octobre 1976:
un décret permet aux femmes de pouvoir endosser la tenue des sapeurs pompiers.
Elles représente aujourd'hui 10 % des effectifs, tous statuts confondus.
Source texte: http://18lessapeurspompiers.wifeo.com/
Tous les ans, les sablétains participent à la retraite aux flambeaux pour fêter leur Ste patronne :
Sainte Barbe
J'en fait partie !
Ma façon de les remercier pour leur intervention rapide et efficace
lors d'une très mauvaise chute dans les escaliers...
Pour approfondir le sujet c'est :
Aujourd'hui plus que jamais avec les incendies de cet été .
Rendons leur hommage !
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Par Mireio le 6 Janvier 2016 à 19:39
" Bénezet, prend ta houlette et descends jusqu'en Avignon,
la capitale du bord de l'eau :
tu parleras aux habitants et tu leur diras qu'il faut construire un pont"
Saint Bénézet, est un simple jeune berger du Vivarais ( montagnes de l'Ardèche.)
A l'âge de douze ans, il a une vision : Jésus Christ lui ordonne d'aller bâtir un pont sur le Rhône.
Il se rend aussitôt en Avignon et s'adresse directement à l'évêque de la cité,
pendant son sermon dans le cathédrale.
Pour vaincre le scepticisme de l'évêque et de l'assistance, il soulève une énorme pierre
et la jette dans le Rhône où elle servira d'assise à la première pile du pont.
Convaincus de la volonté divine, les habitants soutiennent le jeune berger et aident à construire le pont.
Dans les faits, Bénézet ne fut pas le bâtisseur, mais plutôt récolteur de fond, doué d'un charisme exceptionnel.
Il fonde l'ordre des frères pontifes (frères du pont), chargés de recolter l'argent nécessaire
pour accomplir son dessein divin.
Ils colportent la belle légende censée toucher le coeur des fidèles et susciter un élan de générosité.
Cette belle légende de Saint-Bénézet est passée dans la ferveur populaire
Car la construction de ce pont était un défi aux éléments.
Gisant de Saint-Bénézet
Au Moyen Age, le Pont St Bénezet s'intègre sur l'un des plus importants itinéraires de pélerinage
entre l'Italie et l'Espagne.
Il s'étire sur environ 900 mètres et compte jusqu'à 22 arches.
Il va devenir indispensable à la cour pontificale qui s'installe en Avignon au XIVe siècle.
Très vite, les cardinaux s'installent à Villeneuve pour fuir les nuisances d'Avignon,
qualifiée alors par le poète Pétrarque de "plus infecte et plus puante des villes de la terre".
Le pont était à ce moment le lien le plus direct entre les multiples résidences que se faisaient édifier les cardinaux,
et le Palais des Papes situé à l'intérieur des remparts d'Avignon.
En fait, à l'origine, il existait un pont antique en bois reliant Villeneuve à Avignon.
C'est sur ces bases que fût bâti un premier pont dont les piliers
étaient reliés probablement par des passerelles de bois.
Il a été ouvert à la circulation dès 1184.
Mais ce premier pont de l'époque romane est détruit jusqu'à la quatrième arche pendant le siège de 1226.
Le pont est pavé en 1377 sur ordre du cardinal de Blandiac,
afin de remédier aux problèmes fréquents de glissades à l'origine de nombreux accidents et chutes dans le Rhône.
Louis XIV est l'un des derniers à avoir franchi le Rhône avant son "effondrement" au XVIIe siècle,
mais il ne voulut jamais payer sa restauration, malgré sa volonté d'en devenir propriétaire.
Le Pont St-Bénezet dit "le Pont d'Avignon"
est l'ouvrage le plus ancien construit sur le Rhône
entre Lyon et la mer au XIIe siècle.
Mais vu l'étroitesse du Pont,
Ces Messieurs-Dames ne pouvaient danser sur le pont...
Mais sous le Pont grâce à la formation de toutes petites îles,
Les berges du Rhône on été aménagées avec quelques guinguettes et autres lieux de détente...
Aujourd'hui les avignonais s'y retrouvent encore en famille et entre amis pour un pique-nique au bord de l'eau !
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Par Mireio le 25 Novembre 2015 à 18:53
29 janvier 1726 :
Une ordonnance décide de numéroter les rues de Paris. Jusqu'à cette date, les adresses arrivaient
à être parfois bien longues : on habitait, par exemple :
" La seule tour habitée de Sablet dans le Vaucluse !"
Textuel : c'est l'adresse d'un courrier reçu par une amie qui m'a raconté ...
Nous étions dans les années 1990 !
En Europe, le système le plus couramment employé consiste à numéroter chaque côté d'une rue avec des nombres croissants,
impairs d'un côté (en débutant par 1),
pairs de l'autre (en débutant par 2, voire par 0).
Les chiffres impairs sont généralement situés sur le côté gauche de la route dans la direction des nombres croissants.
En France, la numérotation des bâtiments est laissée à l'initiative du maire d'une commune,
dès lors que cette mesure est nécessaire ce qui est d'ailleurs indirectement le cas pour les communes de plus de 2 000 habitants,
le décret du 19 décembre 1994 leur imposant de communiquer les numéros des bâtiments au centre des impôts.
Il n'existe aucun système imposé, certaines communes peu peuplées comportent d'ailleurs des rues où aucun numéro n'est établi,
mais le système le plus courant est le système européen décrit ci-dessus.
J'espère vous avoir appris quelque chose aujourd'hui !
Alors continuons la promenade...
Ce sont ces deux plaques qui m'ont donné l'idée de ce billet !
Prises à Saint-Léger du Ventoux tout petit village du Vaucluse...
Les autres photos ont été glanées sur le web
Source : ICI
Allez...C'est l'heure !
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Par Mireio le 21 Août 2015 à 20:16
Ce week-end bon nombre de vacanciers vont prendre la route du retour.
Les vacances se terminent...Tout à une fin, mais c'est pour mieux apprécier les prochaines !
Voici un petit article que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ...
Et comme nous disaient nos parents , une phrase qui nous énervait :
" De mon temps..."
Pourtant comme ils avaient souvent raison !
La route nationale 7, ou RN7, parfois appelée « La Route Bleue »,
est l'une des plus longues et plus célèbres routes nationales de France.
Elle relie Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la Vallée du Rhône,
le massif de l'Esterel et la Côte d'Azur.
Contrairement à une idée fort répandue, elle ne dessert ni Saint-Étienne, ni Marseille......
La Route des Vacances selon le fou chantant, Charles Trenet :
"Il faut la prendre qu'on aille à Rome à Sète, que l'on soit deux trois quatre cinq six ou sept, c'est une route qui fait recette."
Ou plutôt qui faisait recette.
C’est en 1955 que Charles Trenet avait écrit ces paroles en hommage à la nationale 7, la route la plus empruntée de France.
La RN7 démarre du point zéro des routes de France, sur le parvis de Notre-Dame,
et quitte la capitale par la Porte d'Italie.
La Nationale 7 reste dans tous les esprits comme la route la plus mythique de France,
pourtant seul un quart seulement des automobilistes se dirigeant vers Lyon empruntait la Nationale 7 au départ de Paris .
Il reste quelques "vestiges" pour qui prend le temps de s'arrêter...
Pour les nostalgiques un musée à Piolenc tout près de Orange (84)
Pour en savoir plus cliquez sur l'image
Et comme en France tout fini par des chansons...
Evidemment vous ne pouviez pas y échapper...
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Par Mireio le 4 Juin 2015 à 17:44
Ce week-end :
Beaucoup de manifestations sont organisées dans toute la France
Mais d'où nous vient cette belle invention ?
(Images du web)
La draisienne
Le 12 juillet 1817, un allemand de 32 ans,
le baron Drais assis à califourchon sur une poutre en bois reliant deux roues
parcourt avec sa machine 14,4 km en une heure par action de ses pieds sur le sol.
Cette machine appelée communément en France,
draisienne est brevetée en 1818 sous le nom de "vélocipède"
puisque son but est "de faire marcher une personne avec une grande vitesse"
(véloce = rapide, pède = pied).
Son succès fut éphémère.
Le vélocipède
ne retrouva les faveurs du public
que le jour où les inventeurs comme Michaux le dotèrent de pédales.
Le grand bi
On cherche alors à rendre le vélocipède plus rapide.
Certains grands-bis eurent des roues d'un diamètre de près de 1,50 m.
Ils étaient donc rapides, mais pas particulièrement sûrs.
Le cycliste se trouvait très haut perché tout en avançant à grande vitesse.
Source http://marinni.livejournal.com/362365.html#cutid1
A la belle époque cette "machine" plus évoluée est réservée à la bourgeoisie...
Mais se démocratise rapidement...
Certaines de ces anciens " deux roues sont aujourd'hui dans des musées...
ou détournées en bicyclettes fleuries...
Et décorent les extérieurs de façades non sans un certain charme !
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Et c'est bien connu en France tout fini par des chansons.
Vidéo YOUTUBE de Marcel 721000
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