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Un joli square...
Après la visite des "dinosaures"
Il aurait été dommage de rentrer
Par ce beau jour de fin février
Nous aurions eu tort.
Avignon - Une porte d'entrée intra-muros -
Le ciel était si bleu..(ce qui devient rare !)
Nous avons donc décidé
De nous attarder
Dans ce petit square :
Ce square public porte le nom d'Agricol Perdiguier, un charpentier du XIXe siècle
qui a développé les confréries de la ville,et le compagnonnage,
où l'on entrait pour apprendre un travail manuel.
C'est un bel endroit jouxtant le temple de Saint Martial.
Les vieilles ruines se mélangent harmonieusement avec la nature.
C'est l'ancien jardin et cloître de l'abbaye bénédictine au Moyen-Age
puis de l'église Saint Martial, désaffectée après la Révolution.
L'église St Martial fut construite de 1383 à 1388,
dans le style du gothique flamboyant par l'architecte Pierre Morel.
Désaffectée à la révolution, elle servit de musée à la ville d'Avignon jusqu'en 1834.
Elle devient ensuite l'Ecole Normale d'Instituteurs jusqu'en 1880.
Elle est depuis 1883 affectée au culte protestant.
Ce jardin est agrémenté de plusieurs statues :
Représentant les "félibriges"
Il y a aussi les "mutilés" et les perchoirs pour les nombreux pigeons !
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L'après-midi s'est terminé au soleil couchant à la terrasse d'un café en face de l'Hôtel de ville...
D'où j'ai pu photographier le Jaquemart...
Un jacquemart ou jaquemart est un automate d'art représentant
un personnage sculpté en bois ou en métal,
qui indique les heures en frappant une cloche avec un marteau.
L'un des plus anciens et des plus célèbres est celui de Dijon.
Crée en 1382 à Courtrai par le duc de Bourgogne Philippe le Hardi,
il fut installé en 1383 sur l'amorce de la tour sud de la façade occidentale de l'église Notre-Dame de Dijon.
Il comportait à l'origine un automate mû par une horloge et sonnant sur une cloche.
Ce personnage ne fut appelé Jacquemart qu'à partir de 1458.
Les Dijonnais lui adjoignirent en 1651 une épouse automate, Jacqueline.
En 1714 ou peu après, ils ajoutèrent un fils, Jacquelinet, et, en 1884, une fille, Jacquelinette.
Ces deux enfants sonnent de quart d'heure en quart d'heure sur deux petites cloches.