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Je n'avais plus rien posté depuis pas mal de temps,avec l'intention de reprendre un jour...
Aujourd'hui, j'ai décidé de cesser ce "loisir" définitivement...
Mon compagnon est décédé ce mercredi de façon brutale...
pour l'instant je laisse mon blog ouvert...
Merci à vous tous pour ces moments de partage...
Amicalement
Mireille
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Le saviez-vous ?
Nombre de comptines qui ont bercé des générations d’enfants ont un sens caché, très loin de leur apparente innocence qui s'adressait aux adultes. Ainsi, selon les historiens, la célèbre chanson
"Une souris verte"
fait référence à un soldat vendéen (soldats qu’on appelait à l’époque "les souris ") qui aurait été traqué par les soldats républicains pendant la Guerre de Vendée à la fin du 18 ème siècle, puis torturé de façon atroce puisqu’il fut plongé dans l’eau et l’huile bouillante....
"Nous n’irons plus aux bois les lauriers sont coupés..."
Elle date du XVIIe siècle quand Louis XIV décida de fermer les maisons closes pour éviter la propagation des maladies qui touchaient les ouvriers travaillant dans le jardin de Versailles. On reconnaissait ces maisons aux lauriers accrochés à leurs façades.
"Il court il court le furet" :
composée sous Louis XV, il s’agit en fait d’une contrepèterie paillarde
(Il fourre il fourre le curé)
et anticléricale (elle désignait le cardinal Dubois, principal ministre d'État,
dont les mœurs étaient réputées très légères).
"Au clair de la lune",
LA berceuse qu’on a tous chanté au moins une fois à un enfant mais qui parle en fait des problèmes d’érection masculins avec cette "chandelle morte"...
La "Mère Michel"
On compatissait à la perte de son chat mais cette comptine popularisée en 1820 serait à l’origine une chanson militaire, parlait en fait de la virginité perdue ou supposée perdue d’une femme d’un certain âge.
Dans "Il pleut, il pleut, bergère",
c'est la reine Marie-Antoinette qui est visée. « Voici venir l’orage, voici l’éclair qui luit. Entends-tu le tonnerre ? Il roule en approchant. » est une allusion aux troubles pré-révolutionnaires,
le bruit du tonnerre étant la grogne du peuple qui monte.
Pour en savoir plus, on peut lire l'ouvrage d'Olivier Hussenet, intitulé
"Ce qu'on entend dans les chansons. Des berceuses aux grands succès du répertoire"
(Ed. Points, Collection Le Goût des mots) ou celui de Claude Duneton
"Histoire de la chanson française" (Ed. du Seuil, 2 volumes).
22 commentaires -
Ce type de papier serait attesté en Angleterre au XVe siècle.
Selon certaines légendes, il aurait été inventé
suite à une erreur de dosage (oubli de la colle)
dans la fabrication d'un papier.
Il succède au XIXe siècle au sable, sorte de poudre à base de pierre ponce
que l'on versait auparavant sur la feuille d'écriture pour la sécher.
Le papier buvard est composé d'un mélange
de pâte chimique au bisulfite et de pâte mécanique,
sans charge ni colle, et sans apprêt mécanique.
Le grammage va de 80 à 200 grammes au mètre carré.
Le papier buvard (ou plus simplement le buvard, du verbe « boire »),
est un papier poreux capable d'absorber par capillarité une petite quantité de liquide.
Il servait principalement à sécher l"écriture lorsqu'on écrivait à l'encre avec une plume.
L'encre pouvant être déposée irrégulièrement et séchant lentement
pouvait provoquer taches et maculatures, l'usage du buvard était souvent nécessaire.
Avec le stylo-plume dont l'encre est régulée et sèche plus rapidement,
puis les autres outils d'écriture (stylo-bille, feutre) cet usage a disparu.
Le buvard au début du XXe siècle a constitué un support publicitaire de choix
et les buvards sont devenus des objets de collection.
Le collectionneur s'appelle un papibeverophile, un papyrencosbibéphile,
un papybeverophile, un potorchartophile ou aussi un pictopublicephile,
néologismes forgés à partir de latin ou de grec et diversement utilisés.
Les buvards sont collectionnés soit d'une manière globale, soit par thématique :
fables, autos, alcools, alimentation, habillement,
produits pharmaceutiques, marques célèbres, illustrateurs, etc.
Pendant que nous salivions devant ces buvards "sucrés"
l'instituteur voulait capter notre attention...
Et voilà... le résultat!
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La pétanque
(du provencal pè: pieds, et tanca: planté) est un jeu de boules dérivé du jeu provençal.
C'est le dixième sport en France par le nombre de licenciés...
Mais dès les premiers beaux jours ce sont les innombrables " amateurs"
qui s'adonnent à cet exercice avec sérieux et bonne humeur!
Et "Peuchère" Ils sont déjà là!
« Le jeu de boules est une activité dans laquelle on s’engage tout entier.
Le temps n’y existe plus et plus rien n’a d’importance que le mouvement
fascinant de ces sphères inspirées. »
Marcel Pagnol
A la fin de la partie, le perdant qui n'a marqué aucun point
doit embrasser FANNY...
Cette tradition serait originaire... de Savoie ! La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue. Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! Le maire ne se démonta pas. Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition...
Source: ICI
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