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Par Mireio le 17 Juillet 2019 à 13:04
La pétanque
(du provencal pè: pieds, et tanca: planté) est un jeu de boules dérivé du jeu provençal.
C'est le dixième sport en France par le nombre de licenciés...
Mais dès les premiers beaux jours ce sont les innombrables " amateurs"
qui s'adonnent à cet exercice avec sérieux et bonne humeur!
Et "Peuchère" Ils sont déjà là!
« Le jeu de boules est une activité dans laquelle on s’engage tout entier.
Le temps n’y existe plus et plus rien n’a d’importance que le mouvement
fascinant de ces sphères inspirées. »
Marcel Pagnol
A la fin de la partie, le perdant qui n'a marqué aucun point
doit embrasser FANNY...
Cette tradition serait originaire... de Savoie ! La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue. Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! Le maire ne se démonta pas. Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition...
Source: ICI
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Par Mireio le 31 Octobre 2018 à 18:40
Située dans la plaine du Comtat venaissin,
proche de Carpentras et du Mont Ventoux,
de la vallée du Rhône et d'Avignon...
Célèbre pour ses figues noires...
Mais beaucoup moins pour sa
Maison hantée ...
Histoire et légendes de la Pré Fantasti...
(Pré Fantasti fait suite à la déformation du provençal de
- Espirit Fantasti - qui signifie esprit fantastique)
C'est en 1647, dans cette résidence papale, que le Pape Urbain VIII envoya ses deux neveux,
Francesco et Antonio Barberini, cardinaux,
en pénitence pour faire oublier leurs frasques dans la cour romaine...
Mais ces deux là s'adonnaient à l'alchimie (tentative de transformation du plomb en or),
pratique interdite à l'époque et sévèrement punie.
Puis les deux frères étendirent leur activité à la vente d'un élixir de vie, dont ils se disputèrent les larges bénéfices :
l'un lança une fiole de vitriol au visage de l'autre qui mourut à proximité de la demeure dans les affreuses souffrances qu'on imagine.
Depuis, la légende veut que son fantôme hante ces lieux, bien sûr, désertés de tous.
Jusqu'au jour où un certain Marius Jouve, riche propriétaire du Barroux, revenant de Caromb
décida de s'y reposer et où il y fut assassiné (début du XXe siècle).
Cette ancienne résidence papale prit alors le triste nom de « Maison Hantée » ou « Pré Fantasti »
s'inscrivant ainsi dans la légende et le patrimoine du village.
Le génial poète et écrivain comtadin, André de Richaud, en fit le sujet de la 2e partie de son livre
« La Barrette Rouge »
avec tout le talent qu'on lui connaît, et fit entrer « la Préfantasti »
dans l'histoire de la littérature nationale !
Richaud est un conteur de village dont les « récits veulent flamber en poèmes »
a écrit son ami Cocteau.
(André de Richaud a sa rue à Caromb)
L'histoire vraie par Pierre Nicolas
La Pré Fantasti était bien la demeure dans laquelle deux neveux du pape Urbain VIII,
Antonio et Francesco Barberini, sont venus se réfugier.
Mais ils n'étaient pas des sorciers, mais des cardinaux, légats du pape.
Mis à l'abri par leur puissant oncle, suite à une querelle de cour.
Ils séjournent quelques temps à Caromb, , entre 1647 et 1652, le temps de se faire oublier.
Puis reprennent du service. Antonio sera grand aumônier de France, puis évêque de Poitiers en 1653, et archevêque de Reims en 1657.
Il mourut à Rome en 1671.
Son frère Francesco, lui, rejoignit Rome .
Dès son départ de Caromb , il fonda une des plus formidables bibliothèques de la ville.
Ami des érudits comme des artistes,il fréquenta Milton et Le Bernin.
Il mourut lui aussi à Rome en 1679.
Source: Ville de Caromb
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A vous de choisir l'histoire que vous préférez !
Même pas peur !
 
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Par Mireio le 20 Septembre 2018 à 17:56
" Raisin nouveau,
raisin vermeil,
garde la chaleur du soleil
et verse la dans le tonneau"
Henri Chantavoine
Après l'animation des différentes fêtes du village dans la chaleur de l'été,
Sablet s'anime d'une toute autre façon !
C'est le temps des vendanges...
Le raisin est a maturité...
La valse des tracteurs peut commencer !
Arrivée d'un tracteur pour le chargement de bien belles grappes !
(Au fond Séguret, le village voisin)
Un autre repart après avoir déposé son précieux chargement à la cave coopérative...
Lieu tout aussi animé que dans les vignes...
On s'active de toute part...
En quittant la cave j'ai découvert par hasard des engins viticoles mis au rebut
après avoir sans doute bien travaillé !
Dommage de les avoir laissé dans cet état...
Si vous avez encore quelques minutes...Une petite vidéo que j'ai faite avec un panel de photos
qui reflète l'ambiance générale de mon village et des alentours, en cette période...
(sur une jolie chanson et un peu d'humour)
Je vous laisse déguster !
Ce Monsieur est originaire de Sablet...
Normal qu'une rue porte son nom...
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Par Mireio le 27 Juillet 2017 à 12:49
Et si sur la route de vos vacances
vous faisiez un détour par...
Situé entre Gigondas et Vaison-la Romaine (Vaucluse)
Le village a même sa chanson...
Ecoutez !
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Par Mireio le 15 Avril 2017 à 19:24
L’âne de Provence est une race d’âne originaire du sud-est de la France,
et plus particulièrement de Provence.
C'est un âne de petite taille, robuste et rustique,
qui est caractérisé par sa robe grise pourvue d'une bande cruciale dite " croix de saint André ".
Compagnon historique des transhumances, il est de nos jours utilisé en attelage,
pour des randonnées .
La race a été reconnue par le Ministère de l’Agriculture en 1995.
L'Association de l'âne de Provence est l'association de la race gérant le stud-book et assurant sa promotion.
Depuis le xve siècle, l'âne de Provence est associée à la transhumance des moutons entre
la Basse-Provence et la Haute-Provence,les Alpes et le Dauphiné,
portant le matériel des bergers le long des « drailles »
menant aux alpages.
La race a été sélectionnée sur une charpente et des membres solides
pour parcourir les pistes plus ou moins escarpées des montagnes,
assurant ainsi le ravitaillement des estives.
C'est un âne calme et patient, réputé facile à dresser.
Il est aujourd’hui utilisé principalement comme animal de compagnie
ou dans le tourisme, pour le transport des bagages des randonneurs.
Très à l'aise sur terrains secs, c'est un excellent débroussailleur.
L’effectif d'ânes de Provence a fortement varié en France depuis le XIXe siècle.
À cette époque, il s'élève à 13 000 têtes, puis passe à 2 000 en 1956, pour seulement 330 en 1993.
À partir de 1994, des actions de sauvegarde de la race ont été menées
par l'Association de l'âne de Provence et le Haras national d'Uzès.
La race a ainsi été reconnue officiellement en 1995.
( celui-là se prend pour un cerf...! )
On dénombre 30 éleveurs d'ânes de Provence en activité en France en 2013.
Cette même année, on recense 32 naissances d'ânes de Provence, 26 baudets en activité et 89 ânesses saillies .
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Comme j'aime finir en chanson ...
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