• Et pourquoi  ne pas continuer la série dans les  "Tableau du Samedi"?

    géré par  Melly

     

     

    Les-enfants-provencaux 0010

    Petite provençale du XVIII ème siècle

    Sans doute appartient-elle à la noblesse du Pays.

    Elle est coiffée de la "choinoinesse" version très élégante de la "veleto", coiffe particulière à la Provence,

    dont une bande passe sous le menton.

     

    Les-enfants-provencaux 0011

     Petit gitan des Sainte-Marie de la Mer

    On l'enveloppe souvent de la vieille veste du père ou du frère aîné,

    et le roi n'est pas son cousin!

     

    Les-enfants-provencaux 0012

    Bébé des environs de Arles vers 1840

    Le tissu du maillot est caractéristique de la région et de l'époque.

    Le hochet de nacre fait tinter les clochettes d'argent.

     

    Les-enfants-provencaux 0013

    Enfant bourgeois des environ d'Avignon vers 1788

    C'est un enfant du siècle des Lumières et va connaitre la Révolution...Ses grandeurs, ses excès,

    ses horreurs, ses contradictions de rigueur et de justice.

    Son tricorne noir s'apelle le " capen à pounchos"

     ou chapeau à pointe...

     

    Les-enfants-provencaux 0014

    Petite fille de la côte marseillaise vers 1870

    La poupée qu'elle caline, n'est qu'une simple silhouette de chiffon blanc!

     

    Barre pinceau


  • Comme promis... d'autres "Pitchouns"

     

     

    Les-enfants-provencaux 0005

    Le petit tambourinaire

    Il est vétu comme les "grands". Chapeau de feutre à long poils, le gilet bleu et la cravate rouge.

    L'habit de droguet bleu et la large ceinture coquelicot complètent son costume de fête. 

     

    Les-enfants-provencaux 0006

    Le bébé marseillais

    On ne langeait pas dans le Vaucluse, comme dans le Gard ou en Arles!

    Vers Avignon, l'enfant était entouré dans une large bande spiralée,des pieds à la taille.

    Ici, c'est le maillot vert, (couleur porte-bonheur), serré au ventre par une large sangle bleue.

     

    Les-enfants-provencaux 0007

    La Belle de Mai

    La petite fille serre sur son coeur une brassée de fleurs...

    Gracieux symbole du renouveau!

     

    Les-enfants-provencaux 0008 

    Petit pêcheur (Vers 1830)

    Il porte un gilet de tiretaine et remet sa veste quand le mistral souffle trop fort!

    Il est coiffé de la " baretto escariatino"

     

    Les-enfants-provencaux 0009

    Fillette habillée en ..."Mireille"

     

    A demain pour le dernier volet de la série...

     

     

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  • Surprise en rangeant ma bibliothèque!

    J'y ai retrouvé un tout petit livre que je cherchais depuis longtemps!

    De Marie-Claude Monchaux

     (paru en 1978  aux éditions Ouest-France.)

     

    Voici les dessins de cette artiste, scannés à partir de ce petit livret...

     

    Couverture 1

    Petit garçon d'un marchand de Camargue

     

    Couverture 2

    Petite de fille des environs de Arles (1840)

     

    Les-enfants-provencaux 0001

    Le Petit Frédéric Mistral au "Mas du Juge"

     

    Les-enfants-provencaux 0002

    Fillette d'une poissonnière marseillaise (vers 1830)

     

    Les-enfants-provencaux 0003

    Petite fille habillée en Arlésienne

     

    Les-enfants-provencaux 0004

    Je termine aujourd'hui par ma préférée, évidemment!

    Ninoio...

    ou petite fille habillée en "Mireille"

    C'était autrefois le costume de travail des jeunes filles, c'est devenue une belle parure!

    Elle était coiffée de la "cravate" de percale.

    Les deux cornettes sont appelées "oreilles de lapin" ou plus joliment papillon"

     

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  • Pour la communauté de: Canelle

    La carte de "France des Paysages"

    "cliquez sur les photos"

     

    Causans à Jonquières Causans (Vaucluse)

    Château médiéval, modernisé à la Renaissance. Ravagé lors des guerres de religion, il fut remonté au 17e siècle. Le domaine est constitué par le château, le hameau et la chapelle (autrefois seigneuriale, puis communale). Chapelle reconstruite après 1860 sur les plans de l'architecte départemental Geoffroy.

    Je tiens particulièrement cet endroit à coeur...j'ai pu retrouver des actes d'état civil de mes ancêtres nés au 16 ème siècle dans ce hameau, rattaché à la commune de Jonquières...

     

    Courthezon

     Le Château de Val Seille a été construit par Elie Dussaud, ingénieur de Ferdinand de Lesseps. C'est en 1952 que la municipalité acquiert le Château de Val Seille pour qu'il devienne l'Hôtel de Ville qui figure aujourd'hui parmi les belles mairies de France. Val Seille a toutes les apparences d'un Château néo Renaissance.

     

    Grignan Grignan (Drôme)   

    Le château de Grignan dont l'origine remonte au XIIème siècle a été construit sur un piton rocheux dominant Grignan, il fût transformé en forteresse dès le XIIIème siècle par la famille des Adhémar: c'est au XVIIème siècle que François Adhémar de Monteil en fît une résidence luxueuse.Réduit en ruines en 1793 il fût enfin reconstruit au début du 20ème siècle à l'identique par Madame Fontaine qui mit toute sa fortune dans cet édifice qui fût un haut lieu de l'histoire régionale. Actuellement le château est la propriété du conseil général de la Drôme. François Adhémar de Monteil, comte de Grignan qui fût nommé ensuite lieutenant général de Provence épousa en 1669 Françoise Marguerite de Sévigné, fille de la Marquise de Sévigné. La séparation de la mère et de la fille nous a valu la plus grande partie de la correspondance de Madame de Sévigné.

     

    Le Barroux Le Barroux (Vaucluse)    

    A sa construction, au XIIème siècle, le château du Barroux était un puissant donjon, ceinturée de murailles épaisses, qui protégeait la plaine Comtadine (formant le Comtat Venaissin) contre les invasions sarrasines et italiennes.

     

     

    Mes sources et pour en savoir un peu plus:

    Flèche main verticale

    Causans

    Courthezon

    Grignan

    Le Barroux

     

     

     

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  •  

    Le galoubet et le tambourin sont les instruments les plus représentatifs de la Provence...

     

     

    Le Galoubet est une véritable flûte à bec mais avec la particularité que le musicien n’utilise que la main gauche.

    Systématiquement accompagnée par le tambourin, activé quant à lui par la main droite.

     

    Sicard-C

    La première mention de « Galoubet » remonte à 1723.

    A l’origine, les quatre notes fondamentales sont espacées d’un ton puis d’un demi ton.

    De cet accord particulier, la gamme chromatique n’est pas entièrement jouable.

    Il ne s’agit alors que d’un transpositeur.

     

    Lors d'un mariage

    Son usage était lié à la fête, au carnaval, au bal et donc à la damnation.

    Par conséquent associé au Diable.

     

    DSCF0014

     

    Ressuscité un temps par les félibriges, ce n’est qu’à partir des années 1990

    que Maurice Guis lui apporta quelques adaptations qui lui permirent d’étendre le nombre de ses adeptes.

     

    Santon Fouque 

    Toutes crèches traditionnelles provençales se doit d'avoir son " Tambourinaïre"

     

    Explication en images:

     

     

    et en musique...
     
     
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